Les acteurs de la médiation :

Les acteurs de la médiation sont :

– les parties ayant une difficulté à résoudre,
– les éventuels avocats : dans un rôle différent mais potentiellement décisif,
– le Médiateur : neutre, indépendant et impartial, dans l’intérêt de toutes les parties,
– le Juge : peut faire injonction aux parties d’entrer en médiation ou les y inviter (sauf lorsque la médiation est obligatoire),
– éventuellement, toute personne, non directement partie à la difficulté, susceptible de jouer un rôle dans la solution du différend, en présentiel ou non.

Quand déclencher une médiation :

La médiation peut être mise en oeuvre à tout moment :

– dès qu’un désaccord se fait jour entre les parties, même en dehors de tout conflit,
– sur décision conjointe des parties,
– à la demande de seulement l’une d’entre elles, par tout moyen, acceptée par l’autre,
– avant ou après une mise en demeure,
– en présence ou non d’une clause de médiation contractuelle obligatoire,
– mais obligatoirement avant tout procès, si le contrat prévoit une clause de médiation valide, à défaut : irrecevabilité, impossibilité de régularisation, risque de prescription,
– n’importe quand avant ou en plein cœur d’une procédure judiciaire,
– sur invitation ou non d’un magistrat en cours de procédure,
– même après une décision de Justice déjà rendue,
– jamais, si les parties n’y sont pas disposées et/ou le litige ne s’y prête pas.

Le Médiateur doit être désigné par les parties : une fois « autour de la table », plus de 70% de chances de succès en présence d’un Médiateur professionnel certifié (source : CMAP).

Comment se déroule une médiation :

Une médiation se déroule sous la forme :

de réunions plénières (réunions en présence de tous les acteurs de la médiation), en présentiel et/ou en visioconférence,
– d’apartés lorsque le processus le requiert.

Les parties et le Médiateur sont libres d’interrompre le processus de médiation à tout moment.

L’ensemble du processus se déroule sous l’égide du Médiateur.

Le Médiateur, indépendant, neutre et impartial, n’est ni un juge, ni un arbitre. Il ne rend aucune décision.

C’est la méthodologie qui est clef :

En présence d’un médiateur formé et certifié, une méthodologie précisément codifiée est mise en œuvre pour recueillir et accompagner les parties dans ce processus sans omettre aucun aspect utile, notamment :

– les composantes émotionnelle, économique technique ou juridique du différend,
– les situations particulières des parties, directement ou non liées au différend.

Grâce au respect scrupuleux de cette méthodologie, le Médiateur offre à celles-ci un cadre d’expression et d’échange confidentiel leur permettant de dégager une motivation commune pour construire une solution de sortie « par le haut ». Et ce sera leur solution, sur mesure.

Car en réalité, l’accord trouve parfois – voire souvent – son équilibre au-delà du différend initial.

Le « miracle » de la médiation fait que les parties vont identifier des éléments extrinsèques leur permettant de dégager une solution bien meilleure qu’une décision judiciaire et ce, dans l’intérêt de toutes les parties au litige.

L’accord de médiation, signé numériquement, sera définitif et aura force obligatoire… Comme une décision de Justice, mais en mieux.

Qu’apporte de plus la #Médiation 3.0 ?

La #Médiation3.0 est une médiation :

– dont les réunions plénières se tiennent en présentiel ou non et,
– comportant une composante de visio-médiation en dehors du présentiel.

Cette composante visio est augmentée par différentes méthodes et outils permettant d’accélérer et d’optimiser toujours plus la résolution des litiges, qui sont la marque de #Médiation3.0.

Un accord bien meilleur qu’une décision judiciaire :

– La créativité des parties conduit à des réponses inenvisageables au départ.

– C’est le rétablissement du dialogue, l’exploration des besoins fondamentaux et des intérêts cachés qui élargit le champ des possibles.

– Les relations commerciales peuvent se renouer ou pas, mais les solutions répondent aux besoins fondamentaux exprimés.

– L’accord signé a autorité de chose jugée : opposable et exécutable en Justice.