La médiation doit être vue comme une alternative directe ou indirecte au contentieux, en considération du coût relatif de ces deux options et de leurs probabilités de satisfaction respectives.

L’opportunité coût/avantage d’une médiation se mesure en considération :

– des coûts apparents et cachés d’une procédure judiciaire pendant un à trois ans, voire plus :

  • frais d’avocats,
  • frais d’expertise (financière ou autre),
  • frais directs et indirects de gestion internes aux parties (services juridiques, contributeurs opérationnels, voire direction générale),
  • coût immatériel (réputation, etc.) difficilement évaluable.

– du montant de la condamnation nette obtenue ou subie, selon les cas, par les parties en cas de décision judiciaire, soit :

(montant des demandes – coûts d’une procédure judiciaire)
x probabilité de succès/échec

A l’inverse, dans le cas d’une médiation inter-entreprise :

– la durée est de 14 heures en moyenne (source : CMAP), sachant que la durée dépend de la complexité de l’affaire, en ce compris le nombre de parties en cause,
– le coût est partagé entre les parties.

Les honoraires en cas de #Médiation3.0 sont :

– facturés en fonction du temps passé, à un taux horaire global variant selon le nombre de parties impliquées,
– éventuellement facturés par étapes forfaitaires si la nature de l’affaire le permet,
– partagés entre les parties.

L’ensemble des parties à la médiation et le Médiateur signent une lettre de mission organisant leurs obligations respectives à l’occasion de la médiation, en ce compris les modalités de facturation des honoraires.